Le transporteur canadien est toujours affecté par la baisse de la demande qui découle du contexte économique difficile. Toutefois, il entend redresser sa situation de « façon drastique au cours des prochaines années ».

Au cours du deuxième trimestre, le transporteur aérien a réalisé un bénéfice net de 155 millions de dollars, contre un bénéfice net de 122 millions pour la même période l’an dernier. Par action, le bénéfice a été de 1,55 dollar, contre 1,22 dollar un an plus tôt.

Les revenus d'exploitation de l'entreprise se sont établis à 2,33 milliards de dollars au dernier trimestre, soit une baisse de 452 millions $ par rapport à ceux de 2,78 milliards $ enregistré un an auparavant.

Calin Rovinescu, président et chef de la direction, a expliqué que la détérioration de la conjoncture a eu de profondes répercussions sur la demande de déplacements aériens dans son ensemble et qu'Air Canada n'y a pas échappé.

Il n’y a pas que le ralentissement économique qui explique cette baisse, selon l’entreprise. Les répercussions de la grippe H1N1 sur la demande auraient aussi joué dans la baisse du chiffre d'affaires, précise Air Canada, aujourd’hui, en dévoilant ses résultats. À lui seul, le recul des recettes tirées des cabines haut de gamme a représenté plus de 40% de la baisse des produits passages, souligne le transporteur.

Pour remédier à la situation, Air Canada compte, d’ici trois ans, appliquer des mesures d'accroissement des revenus et de réduction des coûts annuels de l'ordre de 500 millions de dollars qu'elle entend réaliser par des gains de productivité, une meilleure gestion des contrats de fourniture et une planification plus efficace de sa main-d'oeuvre.

Il s'agit du double de l'objectif fixé précédemment. Le plus gros de cette somme, soit 400 millions de dollars, est lié à des compressions de coûts. L'une des premières étapes de ce plan, a souligné Air Canada, est la révision du contrat d'achat de capacité du transporteur régional Jazz.

Avec La Presse Camadienne