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Après s'être taillé une place dans les provinces du centre et de l’est du pays, est-ce que Porter Airlines va tenter sa chance dans l’Ouest canadien ?
«Peut-être bien. L’implantation d’une nouvelle base à Vancouver ne serait pas impensable», a répondu ce matin à Montréal le président de Porter, Robert Deluce, avouant d’un même souffle avoir analysé la situation au cours des derniers mois.
«De mon point de vue, il existe un marché à prendre dans l’Ouest, bien que moins porteur que celui qui existait à l’époque en Ontario et au Québec. Un jour ou l’autre quelqu’un va attaquer ce marché, au bon moment et avec les bons appareils», a-t-il ajouté.
Pour l’instant, Robert Deluce affirme vouloir se concentrer plutôt sur le développement de marchés nouveaux autour de Montréal, Ottawa et Halifax. «Nous serons moins centrés sur Toronto au cours des prochains mois.»
Ces dernières années, Porter a développé avec succès une liaison secondaire avec l’Aéroport de La Macaza, près de Mont-Tremblant. Cette année l'entrepirse comptera 13 liaisons aller-retour par semaine entre Toronto et cette destination touristique.
De Toronto, Porter dessert déjà les villes de Boston, New York et Chicago. Et il n’est pas impossible que Montréal profite aussi de telles liaisons au cours des prochains mois.
En décembre, Porter inaugurera une nouvelle liaison avec l’Aéroport de Burlington, au Vermont. «Il y a encore beaucoup de destination de repos à développer autour des grands centres que nous desservons déjà avant de nous attaquer à un nouveau marché comme Vancouver. Nous étudions aussi la possibilité d’offrir des forfaits-vacances. Il n’est pas toujours nécessaire d’aller très loin, dans les Caraïbes par exemple, pour se détendre».