Pas deux, mais trois recours collectifs contre SNC-Lavalin!

Publié le 09/05/2012 à 16:53, mis à jour le 10/05/2012 à 00:36

Pas deux, mais trois recours collectifs contre SNC-Lavalin!

Publié le 09/05/2012 à 16:53, mis à jour le 10/05/2012 à 00:36

La deuxième procédure, lancée aujourd’hui par Rochon Genova, regroupe des investisseurs non québécois et couvre la période du 1er février 2007 au 28 février 2012. Elle a comme requérant principal un investisseur individuel, Brent Gray, qui détenait 600 actions de SNC-Lavalin pendant la période visée par le recours. Mais elle pourrait également inclure de grandes sociétés financières, assure l’avocat John Archibald, du cabinet Rochon Genova. «Les investisseurs institutionnels entreraient dans la définition de nos requérants, donc ils sont également inclus», écrit-il dans un courriel à LesAffaires.com.

Le document allègue que la société montréalaise de génie conseil a violé les lois sur les valeurs mobilières en affirmant faussement qu'elle avait des procédures et des systèmes de contrôle adéquats en matière de divulgation et d'information financière.

La requête fait suite à des paiements allégués de SNC-Lavalin à des membres, des associés et des agents du régime de Mouhammar Kadhafi pour obtenir ou conserver des contrats d'infrastructures en Libye. Ces affirmations n'ont pas été prouvées en cour.

Le communiqué du cabinet Rochon Genova mentionne que le titre a perdu 20 % le 28 février 2012, soit une perte de valeur de 1,5 milliard. «Cette chute brutale a suivi un communiqué dans lequel SNC-Lavalin révélait que son comité directeur avait lancé une enquête sur 35 millions de dollars de paiements non documentés. L'enquête a ensuite déterminé que la compagnie avait fait pour 56 millions de paiements irréguliers à des agents commerciaux étrangers et que ces paiements avaient été autorisés par l'ancien pdg de l'entreprise, Pierre Duhaime.»

L'ex dirigeant a quitté l'entreprise après ces déclarations et a été remplacé par Ian Bourne, de façon intérimaire.

«Quand une compagnie insiste à répétition sur ses solides pratiques de bonne gouvernance auprès des investisseurs, des révélations sur de sérieuses infractions causent des dommages à la réputation de la compagnie et, conséquemment, un tort substantiel aux investisseurs», écrit John Archibald dans le communiqué du cabinet.

SNC-Lavalin n'a pas rappelé LesAffaires.com. La vice-présidente aux communications Leslie Quinton s'est contentée de répondre à nos questions dans un courriel laconique: «Nous croyons fermement que les allégations sont non-fondées [sic] et nous nous défendrons énergiquement contre celles-ci.»

Procédure amendée à Québec

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