Les institutions soumises au test de stress sont la Banque de Montréal, la Banque Scotia, la Banque Royale, la CIBC et la Banque TD, la Banque Nationale, la Banque Laurentienne, HSBC Canada, le Mouvement Desjardins et la British Columbia Credit Union.
«Nous avons tenté de déterminer à quel point une hausse des pertes sur prêts pouvaient éroder les capitaux propres des banques au point de nécessiter l’intervention du gouvernement», écrit l’analyste de crédit Lidia Parfeniuk.
Cette dernière ajoute que les résultats des tests ont révélé que le secteur financier canadien excédait le seuil de capitalisation minimum requis en cas de crise financière.
Mme Parfeniuk explique que le système bancaire canadien n’a pas eu besoin d’une aide financière extraordinaire du gouvernement depuis le début de la récession. À son avis, une telle aide serait toutefois disponible si nécessaire. «Nous considérons que seulement quelques banques de moindre envergure pourraient présenter des risques systémiques advenant une déconfiture de l’économie», dit-elle, sans donner d’exemple.
L’analyste croit que si ces banques se retrouvaient dans le pétrin, elles seraient plus susceptibles d’être acquises par une institution plus importante que secourues par le gouvernement.
L’étude Stress-Test Results For Canadian Banks Point to Adequate Capital Even Under Worsening Conditions de Standard and Poor’s a été publiée le 29 juillet.