Une étude de UBS Canada des facteurs qui ont soutenu la croissances banques canadiennes dans la dernière décennie permet de prédire lesquelles des «Big Six» conserveront leur position dans le prochaine décennie.
Le service de recherche de la banque suisse s'est donc penché sur les facteurs de croissance de l'industrie bancaire canadienne au cours de la dernière décennie, pour constater que leks provisions pour mauvais crédit, c'est bien, mais pas autant que la croissance des prêts, les marges, la contrôle des dépenses et l'efficience fiscale.
Certains des facteurs n'ont finalement pas autant d'importance que ce que l'on croyait : ainsi, les dividendes, qui génèrent jusqu'à 30 % du rendement sur l'avoir des actionnaires ne sont pas un facteur permettant d'établir laquelle des banques est la plus performante.
Autre constat : les revenus sensibles aux conditions de marché, comme ceux provenant du courtage ou de la prise ferme ne permettent pas d'anticiper la performance d'une banque à long terme. Au contraire, croit UBS, qui estime que l'attention portée à ce poste de revenus est démesurée par rapport à sa contribution au rendement total d'une banque.
Les analystes constatent plutôt les dépenses de capital étaient le meilleur indicateur du futur d'une banque. Combien de capital est investi et immobiliisé auprès des segments de clientèles à haut revenu est beaucoup plus révélateur que l'investissement dans des segments du marché de détail américain.
Enfin, le rapport note que les trois plus grandes banques, RBC, TD et Scotia, ont crû 2 fois et demi plus rapidement que leurs concurrennys de taille plus modest.
