Par Florence160 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41283305
Le nom de la femme d'affaires et philanthrope québécoise Louise Blouin se retrouve dans les Panama Papers, cette fuite de documents confidentiels sur les paradis fiscaux.
C'est ce qu'a révélé le Toronto Star, précisant que Louise Blouin détiendrait cinq filiales outre-mer basées aux îles Vierges britanniques.
Vous n'avez sans doute jamais entendu son nom, et pourtant Mme Blouin est considérée comme l'une des Canadiennes les plus riches. Sa fortune a été estimée à 425 millions $ il y a 10 ans par Canadian Business. Elle a notamment fait son argent en investissant dans l'entreprise Trader Classified Media avec son ex-mari John MacBain dans les années 90.
Originaire de Dorval, sur l'île de Montréal, Louise Blouin vit à l'extérieur du Canada depuis une trentaine d'années. Elle réside actuellement en Suisse. «Je ne parle pas de ma vie privée, déclare-t-elle au Toronto Star. D'habitude, je ne donne pas d'interview comme vous avez du le voir sur Google. J'ai pensé à vous appelé cette fois parce que je suis Canadienne et que je passe plus de temps au Canada.»
En entrevue au quotidien torontois, Mme Blouin se défend. Elle dit présumer que «tout est en règle», rappelant qu'elle n'est pas avocate, ni comptable, et que «tout ce qui a été planifié aux îles Vierges britanniques a été réalisé par la firme Deloitte il y a bien des années au Royaume-Uni».
Elle assure que les filiales outre-mer de son empire n'ont pas été créées pour éviter de payer de l'impôt, mais pour faciliter ses transactions immobilières. Une activité qu'elle compare à un «hobby»: «C'est comme l'art. J'achète et je vends. C'est un hobby privé» explique-t-elle.
Louise Blouin dit qu'elle ne savait pas que son nom figurait dans les Panama Papers, ajoutant que «ce n'est pas parce que vous êtes dans cette liste que vous avez fait quelque chose de mal».
