À l'échelle mondiale, le resserrement de la réglementation ne suffira pas. "Ce qui est plus difficile, c'est d'avoir la même approche dans la supervision au jour le jour", a estimé Mme Dickson, en notant qu'il est facile de formuler des grands principes sans les appliquer.
"Ce que nous écrivons aujourd'hui au sujet de l'importance de la gestion des risques, de la gouvernance ou de la supervision n'est pas vraiment différent de ce qui a été écrit voici des années", a-t-elle rappelé.
Julie Dickson a par ailleurs indiqué que son organisme allait continuer d'accroître son personnel pour mieux surveiller l'industrie.
Dans un rapport publié mardi, la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, a soutenu que l'équipe de Mme Dickson avait fait du bon travail pendant la crise financière, mais que ses ressources limitées étaient susceptibles de compromettre son efficacité future, en raison notamment de la complexification du secteur.
Le Bureau du surintendant des institutions financières, un organisme fédéral, est financé exclusivement par l'industrie. Il compte près de 600 employés.