D'après le New York Times, M. O'Neill, qui siège au conseil d'administration depuis 2009, a commencé des manoeuvres pour évincer M. Pandit dès qu'il a pris la tête du CA en avril. Il a commencé par s'allier les administrateurs les moins satisfaits et convaincant méthodiquement les autres, jusqu'à ce que M. Pandit n'ait plus aucun allié.
Selon le New York Times, M. O'Neill avait une rivalité personnelle avec M. Pandit face à qui il fut un candidat malheureux au poste de directeur général en 2007, mais il a aussi trouvé des alliés au CA qui reprochaient à M. Pandit un semi-échec aux tests de résistance de la Réserve fédérale en mars.
Le quotidien affirme aussi que l'éviction de M. Pandit a laissé un goût amer chez Citi où beaucoup de cadres dirigeants jugent que la brutalité de cette offensive du CA était inutile.