Comment le pdg de Citigroup a été évincé

Publié le 26/10/2012 à 10:49, mis à jour le 26/10/2012 à 10:54

Comment le pdg de Citigroup a été évincé

Publié le 26/10/2012 à 10:49, mis à jour le 26/10/2012 à 10:54

Par AFP

Vikram Pandit a récemment été évincé de la direction du géant bancaire américain Citigroup. Photo: Bloomberg

Le président du conseil d'administration de Citigroup a préparé pendant des mois l'éviction de l'ex-directeur général Vikram Pandit, qui a brusquement démissionné le 15 octobre sans explications, affirme le New York Times vendredi, citant des sources proches du dossier.

Après avoir terminé de commenter les résultats trimestriels du groupe auprès d'analystes lors d'une conférence téléphonique, M. Pandit s'est rendu à une réunion avec le président du conseil d'administration (CA), Michael O'Neill, raconte le quotidien.

Ces résultats ont été jugés bons par le marché et ont fait bondir l'action de la troisième banque américaine en termes d'actifs mais loin de le féliciter, M. O'Neill a demandé à M. Pandit de choisir entre trois communiqués de presse.

L'un annonçait la démission immédiate de M. Pandit, l'autre sa démission à la fin de l'année, et le dernier son licenciement immédiat sans motif, poursuit le New York Times, citant trois sources présentes lors de cet entretien sans les nommer.

M. Pandit, interdit, a choisi la première option. Demandant des explications, il se serait vu dire qu'il avait perdu la confiance du conseil d'administration.

M. O'Neill et lui se sont contentés de répéter depuis que M. Pandit avait choisi de démissionner de sa propre initiative.

Obtenir l'appui des administrateurs

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.