Les difficultés de CIT Group se sont accrues en juillet. La banque américaine s'est vu refuser une nouvelle injection de fonds fédéraux par Washington, après quelque 2,3 milliards reçus en décembre. De surcroît, l’administration Obama lui a fixé la semaine dernière un ultimatum : d’ici quinze jours, la direction de CIT Group doit présenter les grandes lignes d’un plan de restructuration, et d’ici deux mois, le plan détaillé.
Dans son rapport à la SEC, la direction de CIT Group a assuré «être en mesure de boucler la présentation détaillée du plan demandé et de le lancer dès le 1er octobre». «C'est l'objectif du groupe que de mener son plan de restructuration en dehors d'un tribunal des faillites», est-il souligné.
Cela étant, la direction de CIT Group a réitéré, par la même occasion, son avertissement que «l'entreprise pourrait se placer sous la protection de la loi américaine sur les faillites en cas d'échec du plan de restructuration"», ou si celui-ci était rejeté par Washington.
CIT fait face à 68 milliards de dollars américains de dettes, dont 3 milliards arrivant à échéance cette année et 8 milliards l'an prochain.
Avec AFP.