L.A. - C'est lors de la présentation d'une campagne de pub que vous avez été renvoyée. Que s'est-il passé ?
S.C. - Il fallait faire une campagne pour AT & T et je faisais équipe avec Lisa, une femme incapable de faire grand chose [les échanges entre les deux femmes durant l'émission ont été épiques]. J'étais frustrée et je lui ai dit : " Dégage, va attendre en bas dans l'auto... " Mais j'étais ultimement responsable de cette campagne. Aujourd'hui encore, je crois que ça a été une erreur et que je n'aurais jamais dû être renvoyée. J'étais la plus qualifiée en affaires et j'aurais dû gagner.
L.A. - Est-ce que ça se passe parfois comme ça dans les affaires ?
S.C. - Oui, certainement. Je le répète : c'est un milieu d'hommes, et plusieurs sont intimidés par les femmes qui prennent leur place. Cela dit, je suis de retour à Chicago encore plus inspirée et motivée qu'avant.
L.A. - Qu'est-ce que votre passage à The Apprentice vous a apporté ?
S.C. - J'ai gagné en popularité et mon entreprise a doublé son chiffre d'affaires ! Les gens m'ont trouvée raide, mais quand on négocie un prêt de 10 millions de dollars, ça prend ça. Ma réputation, c'est que je ne niaise pas, je fonce, et ça a été très bon pour moi !
L.A. - Pourquoi Donald Trump vous fascine-t-il ?
S.G. - C'est un génie du marketing. Il a créé une marque reconnue partout dans le monde et la Trump Tour en est le phare. Il me fascine et je voulais apprendre de lui. C'est pour ça que j'ai participé à The Apprentice. Car j'ai l'intention de faire la même chose que lui : je veux bâtir un empire dans l'immobilier et les médias.