Des pays comme le Royaume-Uni et la France, vivent aussi avec les problèmes associés aux infections nosocomiales. Mais contrairement à ce qui se ferait au Québec, les établissements concernés n’hésitent pas à recourir à la sous-traitance spécialisée pour aider à combattre ces cas, soutient M. Trudel.
L’industrie pharmaceutique du Québec ferait ce qu’il faut pour prévenir ces problèmes de contamination. Les sociétés du secteur de la biotechnologie également, soutient le président. Mais jusqu’à maintenant, les hôpitaux se montreraient sourds aux solutions de désinfection proposées par Pierre Trudel et son équipe.
À l’aide d’un système de micro-vaporisation, ce dernier estime qu’il suffirait de quelques minutes pour que l’ensemble des éléments qui composent une chambre d’hôpital (du lit aux rideaux, en passant par les murs et le plancher) soient désinfectés de toute bactérie virale. Le coût d’un tel traitement varierait à 500$ et 600$ par chambre.
«Il est intéressant de profiter à Montréal de tels investissements (Merck a annoncé ce matin un investissement de 12,5M$ dans trois centres de recherche universitaire). La construction de nouveaux hôpitaux universitaires à Montréal est également une bonne chose, se réjouit M. Trudel. Mais il me semble que la moindre des choses serait également de porter une attention sérieuse aux questions de salubrité de nos hôpitaux.»
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