Une fois l'étape du projet-pilote franchie, la recherche devrait se poursuivre. «Nous pourrons penser à récupérer d'autres parties des microalgues, question d'optimiser le processus et de faire d'autres produits pour les entreprises concernées», annonce M. Marchand.
Il mentionne la production de biocarburant destiné aux parcs de véhicules de la Ville de Victoriaville ou de l'entreprise de gestion des matières résiduelles Gaudreau Environnement.
Guy Viel juge que le potentiel de valorisation de leur projet «est quand même fort», surtout en ce qui concerne les enzymes, les colorants, les polymères et autres produits de commodités. «Les microalgues sont comme des usines microscopiques à partir desquelles nous pouvons produire à peu près tout ce que nous voulons, pourvu que l'on puisse influencer les paramètres de culture», résume-t-il.
Sani Marc estime qu'il lui faudra encore «au moins deux ans» de recherche avant l'installation des premiers bassins de croissance. Un échéancier qui «tient la route», estime Guy Viel. «Les microalgues ont des applications commercialisées dans le monde, mais il n'y en a jamais eu au Québec, malgré de multiples tentatives depuis 15 à 20 ans, fait-il remarquer.
Des applications biotechnologiques prometteuses mises au point au Québec
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