4. Faire de ses fournisseurs des alliés
Ce climat de confiance, on doit aussi l'établir avec les fournisseurs. «Pour nous, c'est important de savoir que le client est prêt à aller jusqu'au bout du projet, qu'il ne craquera pas à la moindre embûche», explique Gheorghe Mihalache, ingénieur chez Atis Technologies, firme qui conçoit beaucoup de projets en efficacité énergétique dans le monde agroalimentaire.
5. Avoir un bon plan
Dans tout projet de ce type, une erreur trop fréquente est de tenter de régler les problèmes à la pièce. «Or, la diminution de la consommation énergétique exige une approche globale. On rentabilise rarement un investissement en changeant uniquement un appareil contre un autre plus performant», prévient Robert La Roche, président d'Atis Technologies.
La séquence des travaux est aussi un facteur déterminant. Impossible parfois de revenir en arrière. «Si on n'a pas de plan précis, on risque d'effectuer des travaux qui seront finalement nuisibles à long terme», met en garde Benoît Légaré, chargé de projets en efficacité énergétique au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles.
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