Québec et Strateco doivent s’affronter en cour les 13 et 14 juin prochains. La demanderesse exige une compensation immédiate de 16 M$. De plus, l’entreprise demande à Québec une somme mensuelle pour maintenir l’entreprise sur le respirateur artificiel, et ce, tant que le gouvernement provincial n’aura pas rendu sa décision. « Il ne fait aucun doute dans mon esprit que Québec essaie de nous tuer en faisant traîner les choses, mais c’est pas vrai que je vais terminer ma carrière avec un échec ! » martèle Guy Hébert. Il ajoute que dans l’éventualité où son entreprise devrait se retirer à cause d’un moratoire permanent, il intentera des procédures judiciaires pour obtenir des dédommagements.
«J’ai confiance, la lumière est au bout du tunnel, affirme Guy Hébert. Depuis janvier, notre attention est concentrée sur les aspects légaux, mais ça va peut-être s’avérer aussi payant que de faire de l’exploitation.»
La compagnie a déjà investi près de 123 M$ dans Matoush. En parallèle, certains actionnaires ont évoqués la possibilité d’intenter un recours collectif contre Québec.