Environ 800 emplois directs sont menacés par la fermeture de la raffinerie de Montréal-Est. Photo : Bloomberg
Les syndiqués de la raffinerie Shell de Montréal-Est soutiennent que l'entreprise avait déjà pris sa décision de transformer les lieux en terminal.
Le président du syndicat, Jean-Claude Rocheleau, se dit inquiet de la façon dont Shell mène le dossier. Il déplore que le dépôt, mercredi, d'une deuxième offre d'achat sérieuse n'ait même pas été considérée par Shell.
M. Rocheleau a allégué que le choix de la compagnie était arrêté depuis longtemps mais qu'en se prêtant au processus de discussions avec le comité de sauvetage, Shell peut prétendre avoir négocié de bonne foi.
Shell a confirmé en début de semaine, par communiqué, que le processus de vente était bel et bien terminé et qu'aucune offre satisfaisante n'avait été présentée.
Le syndicat en conclut que Shell ne souhaitait pas relancer les négociations et cherche plutôt à capitaliser sur ce que représente un éventuel terminal. Cette attitude revient à tuer l'espoir des travailleurs, a indiqué Jean-Claude Rocheleau.
Environ 800 emplois directs sont menacés par la fermeture de la raffinerie de Montréal-Est.