Shell : la fermeture de Montréal-Est ne menace pas la sécurité énergétique du Québec

Publié le 21/10/2010 à 10:00, mis à jour le 21/10/2010 à 09:55

Shell : la fermeture de Montréal-Est ne menace pas la sécurité énergétique du Québec

Publié le 21/10/2010 à 10:00, mis à jour le 21/10/2010 à 09:55

Photo : Bloomberg

La fermeture de la raffinerie Shell de Montréal-Est ne menace pas la sécurité énergétique du Québec, contrairement à ce qu'a soutenu le Syndicat des travailleurs de Shell en commission parlementaire, le 19 octobre, affirment trois experts.

" Tout le monde peut invoquer n'importe quoi au nom de la sécurité ", lance Pierre-Olivier Pineau, professeur spécialisé en politique énergétique à HEC Montréal.

Le Québec exporte des produits pétroliers raffinés; il en exportera tout simplement moins ou en importera un peu plus. " Ce ne sera pas un problème ", estime M. Pineau.

" D'ailleurs, beaucoup d'États américains et de provinces canadiennes n'ont aucune capacité de raffinage ni le potentiel suffisant pour répondre à leurs besoins ", précise M. Pineau.

En outre, le professeur de HEC croit qu'il aurait fallu tôt ou tard fermer une de nos trois raffineries (Shell, Ultramar et Petro-Canada)pour atteindre l'objectif que le gouvernement du Québec s'est donné de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020.

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