Shell : la fermeture de Montréal-Est ne menace pas la sécurité énergétique du Québec

Publié le 21/10/2010 à 10:00, mis à jour le 21/10/2010 à 09:55

Shell : la fermeture de Montréal-Est ne menace pas la sécurité énergétique du Québec

Publié le 21/10/2010 à 10:00, mis à jour le 21/10/2010 à 09:55

" Le Québec ne peut pas se battre contre la tendance mondiale qui consiste à raffiner le pétrole là où les capacités de production sont plus importantes, dit M. Pineau. Pour rester un acteur majeur, il aurait fallu doubler ou même tripler notre capacité de raffinage, ce qui est impensable au Québec. "

Gaétan Lafrance, professeur honoraire à l'INRS-EMT (Énergie, Matériaux, Télécommunications), estime lui aussi que l'argument de la sécurité énergétique ne tient pas. " Les trois raffineries du Québec produisent 25 % de plus que nos besoins. Shell représentait le quart de la production. Donc, on n'a pas besoin de Shell pour être autosuffisant. " Sans compter qu'Ultramar, qui a beaucoup investi dans ses installations, pourrait répondre à une forte hausse de la demande, ajoute ce spécialiste.

De toute façon, le Québec martèle depuis plusieurs années qu'il faut diminuer notre dépendance au pétrole. " Ce n'est pas pour rien que Shell n'a pas investi depuis de nombreuses années pour rendre ses installations plus concurrentielles ", dit M. Lafrance.

Jean-Thomas Bernard, professeur d'économie à l'Université Laval, fait remarquer qu'il n'y a aucune raffinerie en Nouvelle-Angleterre. " Cela n'empêche aucunement les gens de Boston de dormir. " 

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.