Selon elle, l'industrie devra redoubler d'ardeur pour corriger la situation. «Il y a un désintérêt collectif marqué pour ces métiers, lance-t-elle. Les délocalisations d'entreprises manufacturières et la valorisation des formations universitaires ont relégué les formations professionnelles au second plan, en plus de donner une image moribonde du secteur manufacturier. Il faut un discours clair, à la fois du gouvernement et de l'industrie, pour sensibiliser la population aux possibilités de carrière dans cette filière.»
Pour Philippe Blais, directeur général d'Alliance Métal Québec, il faut aussi travailler à la rétention de la main-d'oeuvre, en jouant sur les salaires quand c'est possible, mais aussi sur d'autres aspects, comme la conciliation travail-famille ou le potentiel d'avancement dans l'entreprise. Mais il admet qu'il n'y a pas beaucoup de modèles pour guider les petites entreprises dans cette opération délicate.
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