> Nouveau degré de responsabilité sociale. La responsabilité sociale des entreprises va bien au-delà des évaluations d’impact. «Les minières devront davantage intégrer la durabilité dans leurs paramètres de mesure internes, dans leurs méthodologies de projets d’investissement ainsi que dans leurs négociations avec les communautés locales, les gouvernements, les ONG et les autorités de réglementation», estiment les experts de Deloitte.
> Pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Même si à court terme l'enjeu n'est pas primordial, il le demeure à moyen et long terme. «Les minières devraient d'ores et déjà veiller à renforcer l’ensemble des aptitudes de leurs équipes, en formant les travailleurs en poste afin de leur permettre d'occuper des fonctions différentes à l'avenir, en recrutant de sources non traditionnelles, en commanditant des programmes universitaires, ou encore en s’engageant dans la planification de la main-d’œuvre.»
> Sécurité renforcée. Les dangers liés à l’exploitation minière sont en hausse, particulièrement dans les régions éloignées, voire inhospitalières. «Pour mieux comprendre les facteurs qui causent les incidents reliés à la sécurité, les sociétés minières devraient faire appel à la modélisation prédictive et appliquer de nouveaux outils et technologies analytiques à leurs processus actuels.»
> Avancées technologiques. Malgré leur volonté évidente de faire preuve d’innovation, plusieurs minières ne réussissent pas à tirer parti de technologies comme l’analytique des données. «Pour améliorer les activités d’exploitation tout en réduisant les coûts, elles devraient revoir leurs stratégies en TI, et considérer, entre autres, des investissements dans des automates programmables et autres systèmes d’acquisition de données et de contrôle de sécurité.»