" L'obtention de ce financement témoigne de la robustesse du projet et de la force de notre équipe ", signalait le chef de la direction financière de l'entreprise, Bryan Coates, au lendemain de l'annonce.
Les investisseurs " cherchent des projets ayant de fortes chances d'être bâtis " et le fait que Osisko ait obtenu l'aval de la population " a beaucoup joué " dans leur décision d'investir, ajoute Michael Curran, analyste chez RBC Marchés des Capitaux, qui a participé au financement du projet.
Des minimums à respecter
Le financement témoigne aussi de la vigueur du prix de l'or : l'once a atteint les 1 000 $ US le 26 février, 225 $ de plus que le prix sur lequel Osisko a basé son étude de viabilité économique.
Les dirigeants de l'entreprise minière ont dû pousser un énorme soupir de soulagement. Quelques mois auparavant, en novembre, le prix de l'or, descendu à 725 $ US l'once, rendait le projet beaucoup moins alléchant.
Selon M. Coates, les coûts du projet seront rentabilisés tant que l'or dépasse 465 $ US l'once et que le minerai recèle une teneur en or conforme aux attentes. Mais si ces niveaux ne sont pas atteints, la viabilité du projet peut être remise en cause, souligne Ugo Lapointe de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine : " Le sort de la population repose sur le prix de l'or qui fluctue ", dit-il.