«Nous prévoyons une phase de regroupement parmi les sociétés à petite et moyenne capitalisation, avec une gestion active des capitaux et une activité dictée par le protectionnisme», précise-t-il.
Devant les États-Unis, l'Australie et le Brésil
En 2010, le tiers de toutes les transactions aurifères mondiales ont eu lieu au Canada, et plus de la moitié de toutes les transactions ont été réalisées par des sociétés canadiennes. «La plus importante a été l'acquisition de Red Back Mining par Kinross Gold, d'une valeur de 7,4 milliards de dollars», précise M. Fazal.
C’est bien simple, le Canada s'est imposé en 2010 comme la destination privilégiée pour les transactions dans le secteur minier, devant les États-Unis, l'Australie et le Brésil. De plus, ce sont les entreprises canadiennes qui ont fait le plus grand nombre d'acquisitions l'an dernier, plus que l'Australie et la Chine, alors qu'elles occupaient le quatrième rang en 2009.
Les valeurs des transactions ont beaucoup augmenté, atteignant presque 29 milliards de dollars, contre 10 milliards de dollars en 2009. Sur les 23 mégatransactions (plus de un milliard de dollars) conclues, quatre étaient associées à des entreprises canadiennes.