Les États-Unis ne sont pas le seul marché à intéresser l'industrie éolienne québécoise.
Par exemple, Techéol a récemment soumissionné à une offre de service pour un projet au Chili. «Nous sommes en attente d'une réponse», indique Stéphane Thériault.
L'entreprise regarde aussi de près les occasions d'affaires en Colombie et au Mexique.
D'ici 2022, l'Association mexicaine de l'énergie éolienne s'est d'ailleurs donné l'objectif de multiplier par six la puissance installée dans le pays, pour la faire passer de 2 000 à 12 000 mégawatts.
Hydrep s'intéresse aussi au marché de l'Amérique latine, dont le Brésil. «On exporte très peu dans ce pays pour l'instant, mais ça progresse vite», raconte M. Desjardins.
En 2015, l'entreprise devrait exporter 11 % de sa production au Brésil. Elle regarde aussi le marché asiatique, notamment l'Inde.
Malgré le potentiel aux quatre coins du monde, les Amériques restent le marché stratégique d'exportation pour notre industrie, affirme Frédéric Côté, directeur général du TechnoCentre éolien : «La croissance proviendra surtout des États-Unis et de l'Amérique latine.»
30 %: Aux États-Unis, plus de 30 % de la nouvelle puissance électrique installée est d'origine éolienne. Source : American Wind Energy Association