L'ASEF note encore que l'exploitation du gaz de schiste pollue l'air, «les techniques de forage utilisant des combustibles fossiles tel que le pétrole». Sans compter que le gaz extrait, le méthane, est «beaucoup plus réchauffant que le CO2».
«Le trou qu'on va creuser, si on exploite le gaz de schiste, c'est celui de la sécurité sociale, ce serait un pacte avec le diable», lance le Dr Halimi, qui veut que pour une fois «on réfléchisse avant de faire les choix».
«Le bénéfice énergétique mis en avant par ceux qui défendent ce projet, ainsi que leurs intérêts, est insignifiant par rapport aux risques que l'on fait prendre aux populations», dit-il encore. «Le message qu'il faut faire passer, c'est qu'il faut modérer la consommation énergétique».