[Photo : Benjamin Nantel]
Les clients d'Hydro-Québec devront une fois de plus faire les frais du changement des règles comptables de la société d'État.
Le passage aux normes internationales d'information financière (IFRS) aura un impact de 1,1 pour cent sur les tarifs d'électricité en 2012, a révélé Hydro-Québec dans un document déposé le mois dernier auprès de la Régie de l'énergie.
La facture globale d'électricité des Québécois bondira donc de 109 millions $ par année, à moins qu'Hydro ne réduise ses coûts et en transmette les bénéfices à ses clients.
Si tel n'est pas le cas, Hydro-Québec pourrait en outre réclamer à la Régie une hausse "ordinaire" de ses tarifs, découlant de l'inflation. Cette augmentation s'ajouterait à l'impact des normes comptables.
C'est sans compter qu'à compter de 2014, le dégel du "bloc patrimonial" d'électricité se traduira par une augmentation générale de 3,7 pour cent des tarifs chaque année, et ce, jusqu'en 2018.
Déjà, en avril 2010, la première phase d'adoption des IFRS avait eu un impact de plus de deux pour cent sur les tarifs d'électricité. Au lieu de diminuer de 2,4 pour cent, comme le permettait la situation financière d'Hydro-Québec, les prix avaient crû de 0,4 pour cent.