En vertu des règles de la Régie de l'énergie, la société d'État pourra récupérer les 171 millions $ que doit coûter le projet et une bonne partie des pertes de revenus qui en résulteront par le biais d'augmentations tarifaires.
Selon Hydro-Québec, l'impact sur les tarifs oscillera entre 105,8 et 129,9 millions $ par année entre 2015 et 2022, soit l'équivalent d'une hausse annuelle des tarifs d'un pour cent. À partir de 2023, toutefois, le nouveau système devrait entraîner une baisse des tarifs.
Hydro fait remarquer qu'il lui coûterait beaucoup plus cher d'obtenir une économie d'énergie de deux TWh par l'entremise de programmes commerciaux d'efficacité énergétique.
"Il s'agit donc de la solution permettant de réduire au maximum l'impact sur les tarifs", peut-on lire dans un des documents déposés à la Régie.
"C'est un très bon investissement pour la société, pour les Québécois", a soutenu M. Litalien.
Un projet pilote mené depuis 2005 au poste Pierre-Boucher, à Boucherville, a prouvé l'efficacité du CATVAR et son impact nul sur la qualité de l'alimentation électrique des clients.