Il a rejeté l'argument des opposants à l'exploitation de ce gaz de schiste, qui affirment que Québec précipite trop les choses. "Le processus a commencé en 2007 et il va se concrétiser, selon notre plan, en 2014. Je ne peux quand même pas vous dire qu'on est bien, bien pressé à ce niveau-là. Je ne vois pas, actuellement, ce qu'un moratoire pourrait apporter de plus", a-t-il ajouté.
Changement de ton
Par ailleurs, MM. Arcand et Prentice ont discuté de dossiers bilatéraux en matière d'environnement, portant sur les changements climatiques, la conservation et la mise en valeur du Saint-Laurent, le renouvellement de l'entente Canada-Québec sur les évaluations environnementales ainsi que la création d'un groupe de travail sur les urgences environnementales.
Mais c'est surtout le changement de ton qui était remarquable, quand on sait à quel point le dossier de la réduction des gaz à effet de serre et des changements climatiques opposait les gouvernements Harper et Charest, il n'y a pas si longtemps. Le premier ministre Jean Charest lui-même s'était mêlé du dossier des émissions de gaz à effet de serre pour critiquer publiquement les choix du gouvernement Harper en la matière.
Or, vendredi, le ministre Prentice parlait d'un "esprit de collaboration" entre les deux ministres de l'Environnement, de "progrès incroyables" et de "progrès extraordinaires" depuis leur première rencontre, en août dernier. Il s'en disait "ravi" et voulait poursuivre sur cette lancée.