Des syndiqués de la raffinerie Shell manifestent

Publié le 12/01/2010 à 17:07

Des syndiqués de la raffinerie Shell manifestent

Publié le 12/01/2010 à 17:07

Shell a annoncé la fermeture de sa raffinerie de Montréal. Photo: LesAffaires.com

Une centaine de syndiqués de la raffinerie Shell de Montréal-Est ont manifesté au centre-ville de la métropole, mardi, afin de s'opposer à la décision de la pétrolière de transformer ses installations en terminal de distribution.

Le représentant national du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ), Daniel Cloutier, a indiqué que les manifestants ne digèrent pas la décision de Shell, qui a manqué de transparence dans ce dossier selon eux en annonçant, la semaine dernière, le changement de vocation de sa raffinerie.

M. Cloutier déplore également que l'employeur refuse toujours de fournir les raisons de la fermeture de la raffinerie, qui emploie plus de 500 personnes dont 350 syndiqués.

Les représentants des syndiqués devaient rencontrer en début de soirée des hauts dirigeants de Shell Canada.

Les syndiqués espèrent obtenir un engagement ferme de l'employeur afin d'éviter la transformation de la raffinerie, qui n'emploiera plus qu'une trentaine de personnes au terme de son changement de vocation, au dire du syndicat.

Le SCEP représente près de 50 000 membres au Québec, dont plusieurs milliers dans le secteur de l'énergie, notamment les travailleurs et travailleuses des raffineries de Pétro-Canada, à Montréal-Est, et d'Ultramar, à Lévis.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.