Côte-Nord: le pipeline pourrait coûter plus cher, dit Sophie Brochu

Publié le 30/01/2013 à 16:58, mis à jour le 04/02/2013 à 15:55

Côte-Nord: le pipeline pourrait coûter plus cher, dit Sophie Brochu

Publié le 30/01/2013 à 16:58, mis à jour le 04/02/2013 à 15:55

La pdg de Gaz Métro, Sophie Brochu. Photo: Benjamin Nantel

Gaz Métro continue d’étudier le prolongement de son gazoduc de Saguenay à Sept-Îles. Mais il pourrait coûter plus que le coût annoncé de 750 M $, reconnaît la pdg du distributeur gazier et électrique montréalais, Sophie Brochu.

«Je ne serais pas surprise que ce soit à la hausse, je ne serais pas surprise que ce soit au même coût non plus, dit-elle. Le coût annoncé vient d’une évaluation préliminaire. L’investissement final sera fonction du choix du tracé. Entre le Saguenay et Sept-Îles, le territoire est complexe : il y a des montagnes, des rivières à traverser… La longueur du tracé, la complexité des rivières à franchir va finir par influencer le coût.»

En marge d’une rencontre qu’a organisée le Cercle finance et placement du Québec le 30 janvier, elle ajoute que les discussions avec les clients potentiels sur la Côte-Nord se poursuivent. La pdg insiste sur l’importance des clients industriels : les alumineries, les usines de bouletage de fer et les forestières, qui consommeraient le gros du volume de gaz amené sur la Côte-Nord par ce tuyau de 450 kilomètres.

«Ils nous ont tous dit : “C’est sûr qu’on prendrait le gaz si on l’avait”, dit Sophie Brochu. Mais ils réalisent des études dans leurs installations pour voir jusqu’à quel point ils pourraient s’engager. Les discussions sont en cours.» Aucun d’entre eux n’a encore signé d’engagement ferme. Gaz Métro ne sait d’ailleurs pas encore quel tarif elle leur imposerait.

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