Compteurs intelligents: Hydro Québec veut aller trop vite

Publié le 17/01/2012 à 15:39

Compteurs intelligents: Hydro Québec veut aller trop vite

Publié le 17/01/2012 à 15:39

Par La Presse Canadienne

Hydro-Québec veut aller trop vite dans le déploiement de ses compteurs dits intelligents, soutient un expert dans un rapport soumis le mois dernier à la Régie de l'énergie.

Edmund Finamore, président de la firme américaine ValuTech Solutions, soutient que les projets pilotes actuellement en cours ne permettront pas de récolter suffisamment de données pour valider le bon fonctionnement, à grande échelle, du système choisi.

Il recommande à la société d'État de prolonger de six à 12 mois la durée des projets pilotes afin de se donner plus de temps pour évaluer la performance des nouveaux compteurs.

Du même souffle, M. Finamore conseille à la Régie d'ordonner à Hydro le dépôt d'une analyse détaillée des projets pilotes et d'un budget mis à jour du projet avant de donner le feu vert au déploiement du futur système dans l'ensemble du Québec.

Le spécialiste entrevoit déjà des dépassements de coûts, soulignant qu'il est difficile d'évaluer avec précision le temps que prendra l'installation de chaque compteur, surtout à Montréal, où 69 pour cent des appareils sont situés à l'intérieur des résidences et des commerces.

Or, le coût prévu 997 millions $ ou 262 $ par compteur est déjà parmi les plus élevés en Amérique du Nord lorsqu'on le compare avec des projets semblables réalisés par d'autres distributeurs d'électricité.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.