Pour le moment, personne ne perçoit de bouleversements dans l'industrie. Geoff Molson dit que la dernière année a simplement permis d'apprendre à mieux connaître Spectra, dont l'équipe de direction s'est engagée à rester en place pour plusieurs années. De toute façon, il ne souhaite aucunement provoquer de grands changements.
«L'intention est de garder les entités séparées, car elles ont leur propre culture et leur raison d'être. Mais on peut partager nos idées pour bonifier les festivals et améliorer l'efficacité des opérations», précise-t-il.
La concentration de la propriété suscite toujours des craintes dans le milieu où elle se produit. Mais cette fois-ci, plusieurs y trouvent des aspects positifs.
«Une grande famille montréalaise prend le relais de ce qu'Alain Simard et André Ménard [deux des trois cofondateurs de Spectra] ont bâti depuis des décennies. Ça vaut mieux que de voir tout ça passer aux mains d'un grand groupe américain», remarque Claude Larivée, président de La Compagnie Larivée Cabot Champagne, à la fois producteur de spectacles et propriétaire et gestionnaire de salles (La Tulipe, Le National, L'Étoile Banque Nationale du Dix30 et bientôt une salle de 700 places à Saint-Eustache).
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