L'entente prévoit également l'accès aux émissions de la société d'État par le biais de la vidéo sur demande, que ce soit sur Internet, sur cellulaire ou à la télévision.
Nouveaux venus
Le grand patron de Bell a par ailleurs assuré que son entreprise allait continuer d'obtenir de bons résultats en téléphonie sans fil au Québec malgré l'arrivée de Vidéotron dans le marché. Il a fait remarquer que le plus récent trimestre de Bell avait été le meilleur de son histoire à cet égard.
La semaine dernière, M. Cope a reconnu que pour faire face à Vidéotron et aux autres nouveaux joueurs dans le marché, Bell allait devoir accroître ses dépenses en fidélisation, qui prennent notamment la forme de rabais consentis sur les forfaits afin de garder des clients qui menacent de passer à la concurrence.
Par ailleurs, même si Bell compte dans son écurie deux marques à bas prix, Solo et Virgin, la direction de l'entreprise se dit persuadée que l'avenir est aux forfaits coûteux qui permettent de volumineux téléchargements de données.
"Ce que nous voyons, c'est que le consommateur est attiré par les appareils dernier cri, pas par les forfaits bas de gamme qui ne comprennent pas l'accès à Internet", a affirmé M. Cope.
Le pdg, qui ne parle pas français et dont le bureau est situé à Toronto, a par ailleurs assuré que le siège social de Bell allait demeurer à Montréal. Plusieurs dirigeants de l'entreprise sont établis à Toronto, mais le chef de la direction financière, Siim Vanaselja, et le président de Bell Marchés Affaires, Stéphane Boisvert, sont installés à Montréal.
L'action de BCE, la société mère de Bell, a clôturé à 33,12 $ mardi, en baisse de 0,6 pour cent, à la Bourse de Toronto.