Rogers a beaucoup cité le cas de la télévision sur demande ou mobile, où les négociations ont été longues et ardues. Présentement, Bell est absente de toutes ces plateformes chez Rogers, qui s’inquiète particulièrement puisqu’Astral est son plus grand fournisseur de contenus dans ce domaine.
« Cela contraste avec Astral, qui est un partenaire enthousiaste », a précisé M. Engelhart.
Dans le cas de la télévision mobile, Rogers croit que Bell a utilisé un stratagème pour retarder Rogers en augmentant ses tarifs à un niveau déraisonnable pendant 18 mois. La manœuvre aurait permis à Bell de conserver pour soi-même ses contenus les plus intéressants pendant 18 mois, lui laissant ainsi le temps de s'installer dans le marché en utilisant l'exclusivité de ces contenus. Rogers se retrouvait ainsi à « récupérer les miettes » auprès des consommateurs, près d'un an et demi plus tard.
Dans le cas des actifs québécois ou francophones d’Astral, Rogers n’y voit pas une question d’intérêt public, reconnaissant que cela brasserait un peu les choses dans le marché de la province.
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