• La crise étudiante
Que ce soit par l’utilisation originale et exemplaire qu’a fait le SPVM de Twitter pendant cette période, leur emploi à des fins de logistique et de visibilité par les organisations étudiantes, la dénonciation de certains actes (dont ceux du désormais célèbre « Matricule 728 ») qu’ils ont permis, les échanges qu’ils ont suscités entre au moins un leader du monde des affaires (Gilbert Rozon) et des « carrés rouges » ou encore l’éclosion d’un média alternatif, CUTV de l’Université Concordia, les médias sociaux ont tenu un rôle principal lors du « printemps érable ».
Ils n’y ont toutefois pas montré que leur beau jour. L’agressivité du ton d’une large portion des utilisateurs lorsqu’il était question de ce dossier a miné les échanges. Échanges qui, bien souvent, n’ont d’ailleurs eu lieu qu’entre convaincus, les deux clans préférant trop souvent limiter leurs contacts aux seuls gens alignés dans la même direction qu’eux.
Du bon et du moins bon, donc.
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