Goldcorp est cependant revenue à la charge à l’été 2012.
C’est ici que les choses se compliquent. Une entente de confidentialité a été signée, mais a expiré le 16 octobre 2013.
Le 21 octobre les directions des deux sociétés se sont rencontrées à Calgary et auraient convenu verbalement que l’entente était prolongée dans sa portée initiale, qui prévoyait notamment que Goldcorp ne pourrait utiliser les informations fournies pour une offre hostile avant le 30 juin 2014.
La procédure allègue que, deux jours plus tard, Goldcorp a tenté de raccourcir ce délai de deux mois et demi en soutenant que les représentant à la rencontre n’avaient pas le mandat de la prolonger aussi loin dans le temps.
Osisko estime qu’immédiatement après la rencontre, où elle a obtenu de nouvelles informations confidentielles, et malgré l’entente intervenue, Goldcorp a commencé à préparer une offre hostile pour tenter de prendre tout le monde de vitesse.
En avant-midi, le juge Louis Gouin, s'est dit préoccupé par la situation. Il a dit souhaiter que les choses se passent dans la bonne foi au Canada, tout en précisant qu'il n'avait pour l'instant qu'une seule version.
Au moment d'aller en ligne, Goldcorp demandait une remise de l'audition de l'injonction interlocutoire à la semaine prochaine. Ses procureurs, de Fasken Martineau, faisaient notamment valoir que la procédure étant en français, la traduction n'avait pas été assez rapide pour qu'ils puissent recevoir instruction de sa cliente sur certains éléments.