Quelque 13 000 travailleurs américains de l’automobile ont commencé à faire grève la semaine dernière, ciblant une usine de chacun des trois constructeurs automobiles de Detroit. (Photo: La Presse Canadienne)
Toronto — La probabilité d’une grève chez Ford Motor du Canada augmente à mesure que l’expiration du contrat actuel approche sans qu’un accord soit conclu, a averti lundi le syndicat Unifor.
Dans une mise à jour présentée lundi, en fin d’après-midi, le syndicat a indiqué qu’il disait à ses 5600 membres chez Ford d’être prêts à tous les scénarios, y compris la grève, lorsque le contrat expirerait à la fin de la journée.
«Les comités de négociation d’Unifor continuent de discuter avec Ford Motor Company avant l’heure de la date limite pour une grève, soit minuit», a affirmé la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne, dans un communiqué.
«Même si nous restons à la table, la probabilité d’une grève augmente d’heure en heure.»
Unifor a indiqué qu’il se concentrait sur l’amélioration des retraites, l’augmentation des salaires et la garantie de bons emplois dans un avenir qui sera dominé par les véhicules électriques.
Le syndicat négocie avec Ford dans l’espoir de parvenir à un accord qui pourrait servir de modèle pour les travailleurs des autres grands constructeurs, General Motors et de Stellantis.
Les membres d’Unifor chez Ford ont voté à 98,9% pour une grève si le comité de négociation ne parvenait pas à obtenir une nouvelle convention collective.
Les pourparlers se poursuivent alors que des travailleurs de l’automobile représentés par le syndicat United Auto Workers, aux États-Unis, sont sur la ligne de piquetage.
Quelque 13 000 travailleurs américains de l’automobile ont commencé à faire grève la semaine dernière, ciblant une usine de chacun des trois constructeurs automobiles de Detroit.
