Le rapport qualifie la situation financière des ménages canadiens de "relativement bonne", car la part de l'habitation dans l'avoir net des propriétaires se situe en moyenne à 67 pour cent, comparativement à 41 pour cent aux États-Unis.
Il prévient cependant que le taux d'endettement élevé des particuliers et la prédominance des actifs immobiliers dans le patrimoine rendent les Canadiens vulnérables à un choc négatif, notamment à une hausse considérable du chômage ou à une chute du prix des maisons.
On peut également lire dans le document que l'offre risque d'être excédentaire sur certains segments de marché, notamment celui des appartements en copropriété, en pleine croissance dans plusieurs des grands centres canadiens, surtout à Toronto et à Vancouver.
Les projets actuels d'immeubles de grande hauteur sont soutenus par la vigueur de la demande, mais l'intensité actuelle de l'activité liée à la construction d'appartements en copropriété, combinée au nombre élevé d'unités invendues en perspective, accroît le risque qu'un ralentissement de la demande provoque une correction très importante des prix, estime-t-on dans le document.
Mme Warren rappelle par ailleurs que le marché canadien de l'habitation devrait éviter l'important repli observé aux États-Unis et en Europe.
Elle ajoute cependant que les risques d'une baisse majeure de l'activité domiciliaire au pays sont "de plus en plus nombreux" et précise que les effets de ce ralentissement pourraient ne pas se faire sentir avant 2015.
À la Bourse de Toronto mercredi, le titre de la Scotia a reculé de 54 cents pour terminer à 52,30 $.