L'heure de la collaboration a sonné chez les courtiers immobiliers


Édition du 22 Février 2014

L'heure de la collaboration a sonné chez les courtiers immobiliers


Édition du 22 Février 2014

Par Claudine Hébert

Andrew Maravita, directeur général de la firme de courtage immobilier Colliers International, à Montréal.

Les firmes de courtage immobilier au Québec se livrent actuellement une véritable guerre de tranchées. Face au faible taux de croissance du marché immobilier québécois et à l'absence de nouveaux capitaux hors Québec, les firmes qui améliorent leurs parts de marché le font au détriment de leurs concurrents.

«La corruption, la détérioration des infrastructures, la commission Charbonneau, y compris la charte des valeurs... ces sujets, repris partout dans les médias à la grandeur du pays, ne sont pas les éléments les plus vendeurs afin d'attirer des fonds d'investissement hors Québec», précise Andrew Maravita, directeur général de la firme de courtage immobilier Colliers International, à Montréal.

La division québécoise de Colliers International a pourtant vu ses revenus augmenter de 60 % en trois ans. Le courtier dit devoir multiplier les efforts pour informer, rassurer et sécuriser les investisseurs d'ailleurs qui recherchent des marchés stables.

Afin d'illustrer son propos, Andrew Maravita cite le nombre de courtiers que comptent les autres succursales Colliers au pays. À elle seule, l'Ontario comprend 180 courtiers, soit six fois plus que le bureau du Québec. Même les bureaux de Vancouver et de Calgary disposent davantage de personnel.

À cette situation s'ajoute la nouvelle culture de collaboration que doivent adopter les firmes de courtage immobilier. L'ère individualiste de la profession tire à sa fin. «Contrairement aux entreprises privées qui aimaient bien travailler avec un seul courtier, les entreprises institutionnelles, qui disposent aujourd'hui de gros portefeuilles immobiliers, veulent, pour leur part, négocier avec une équipe de courtiers et non plus avec un seul individu», explique M. Maravita.

Le courtier maintient que des clients comme Dundee Reit et Standard Life Investment ont récemment conclu des ententes avec le bureau montréalais de Colliers, justement en raison de la nouvelle attitude collaborative de la firme. Les courtiers et les firmes qui ne suivront pas risquent de disparaître, croit ce spécialiste.

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