Si les «investisseurs» sont peu nombreux sur le marché montréalais du condo, l’étude de la SCHL démontre que les unités changent plus souvent de mains. «L’an dernier, environ 15 % de tous les condos du Grand Montréal ont été transigés, alors que le chiffre est seulement de 5 % pour les maisons unifamiliales.»
Francis Cortellino explique ce phénomène par le fait que les copropriétés sont l’acquisition privilégiée des premiers acheteurs. «Souvent, ces jeunes ménages commencent à une personne, mais elle se trouve un conjoint, et ils font des enfants…» Rapidement, le nouveau couple doit donc déménager dans une maison unifamiliale, où il restera plus longtemps. «Le condo est un produit plus transitoire.»
Cela dit, le phénomène des reventes très rapides, entre 6 à 12 mois après l’acquisition, est «relativement marginal», dit Francis Cortellino. Elles concernent environ 3 % des transactions de copropriétés, soit à peine plus que pour les unifamiliales.