Projet de loi 3: les syndicats affichent leur colère envers le gouvernement

Publié le 21/08/2014 à 20:33

Projet de loi 3: les syndicats affichent leur colère envers le gouvernement

Publié le 21/08/2014 à 20:33

Par La Presse Canadienne
"On a plein de solutions à proposer et il les connaît déjà", a-t-il fait valoir, en ajoutant que, par exemple, l'idée d'inclure un fonds de stabilisation des régimes de retraite dans le projet de loi venait des syndicats. "C'est notre proposition! C'est notre idée!", a-t-il martelé.

"Notre degré de frustration monte, parce que le dialogue de sourds est d'un côté seulement", a ajouté celui qui estime que Québec se dirige tout droit vers un cul-de-sac dans ce dossier.

"Cette commission-là, c'est une farce!", a renchéri Yves Francoeur, de la Fraternité des policiers de Montréal, convaincu que l'affaire est déjà classée et que le projet de loi 3 sera adopté tel quel, quelles que soient les objections du monde syndical.

M. Francoeur a eu droit par la suite aux remontrances du ministre Moreau, qui lui a réservé une leçon de choses.

Le ministre n'a pas du tout apprécié "les menaces de perturbations sociales" proférées par le président syndical et il ne s'est pas gêné pour lui rappeler son serment de policier en commission parlementaire.

Prenant la chose de haut, M. Moreau lui a dit qu'il ne pouvait pas aborder l'étude du projet de loi avec l'attitude: "si ça fait pas mon affaire, je casse tout".

Il a ajouté que celui qui ne fait aucune suggestion "ne peut pas se plaindre de ne pas être écouté".

Plus tôt, le président du Regroupement des associations de pompiers du Québec et porte-parole des pompiers de Montréal, Ronald Martin, avait mis son grain de sel, en traitant le maire Régis Labeaume de "démagogue" dans ce dossier.

Durant son témoignage en commission, le regroupement a affirmé que les déficits passés des régimes de retraite municipaux devraient être assumés entièrement par les contribuables. Le projet de loi veut plutôt partager la note entre les employeurs et les employés.

Avec la remise en cause de l'indexation des rentes de retraite, la question qui consiste à savoir qui doit acquitter la facture des déficits passés est au coeur de la controverse autour du projet de loi.

En milieu syndical, on tient pour acquis que le gouvernement n'avoue pas ses véritables motivations et qu'il cherche à assainir les finances municipales et non les régimes de retraite, a soutenu le président de la Fédération des policiers municipaux du Québec, Denis Côté.

Ce point de vue a été repris par Yves Francoeur, de la Fraternité des policiers de Montréal.

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