Pour le consultant Philippe Dunsky, le plan économique est intéressant, mais il signale un grave problème : les ratés de la politique énergétique québécoise.
«De vouloir utiliser les surplus pour stimuler l’économie est une bonne chose, mais malheureusement, on n’a pas le choix. On est pris avec des surplus – et c’est une très mauvaise chose : ils nous coûtent très chers», dit le spécialiste en énergie, qui conseille entreprises et gouvernements depuis près de vingt ans sur ces questions. «Ces surplus valent 5 G$. Combien les vendra-t-on? Sûrement pas au coût original, de 10 ¢ le kWh.»
Malgré son enthousiasme général, Steven Guilbeault déplore de son côté le peu d’engagements dans le transport en commun. «De ce côté, c’est assez faible, à part le projet de trolleybus sur Saint-Michel» à Montréal, dit-il.
Il sourcille aussi en constatant que le gouvernement continue de vouloir améliorer l’accès du pétrole albertain au Québec et trouver des sources d’or noir dans le Golfe du Saint-Laurent, tout en disant vouloir diminuer sa dépendance aux hydrocarbures.
Avec Jean-François Parent