"Je suis convaincu qu'ensemble nous pouvons établir un accord positif et ambitieux pour nos deux économies. Ensemble, nous pouvons montrer que le commerce fonctionne pour le bien de chacun d'entre nous, pour le bien de tous les Canadiens et de tous les Européens", a-t-il commenté, en point de presse aux côtés de M. Van Loan, devant la Chambre des communes.
Le commissaire européen a en outre dû expliquer la position de l'UE sur la chasse aux phoques, l'organisation ayant interdit sur son territoire le commerce des produits issus de cette chasse au printemps dernier.
M. De Gucht a reconnu que la question comprenait un "élément culturel", mais il s'est contenté d'indiquer que le litige était devant l'Organisation internationale du commerce (OMC), qui tranchera.
Le ministre canadien a cependant voulu intervenir pour souligner, de son côté, que le gouvernement fédéral exerçait son droit en contestant la décision devant l'OMC et qu'Ottawa estimait que la position de l'UE était contraire à ses obligations en terme de commerce international.
La sixième ronde de négociations sur l'accord de libre-échange espéré entre le Canada et l'UE devrait avoir lieu à Bruxelles, en Belgique, le mois prochain.
Selon une étude économique commandée par les deux parties, citée par les deux hommes en conférence de presse, un accord commercial comme celui espéré prochainement entraînerait des retombées de 12 milliards $ par année dans l'économie canadienne et accroîtrait les échanges commerciaux entre le Canada et les 27 États membres de l'UE de 20 pour cent.