L'Écosse va voter sur son indépendance en 2014

Publié le 15/10/2012 à 10:25

L'Écosse va voter sur son indépendance en 2014

Publié le 15/10/2012 à 10:25

Par AFP

Le chef du gouvernement britannique David Cameron et le dirigeant nationaliste écossais Alex Salmond ont signé lundi à Edimbourg un accord prévoyant l'organisation en 2014 d'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse.

Les deux hommes ont paraphé l'accord d'Edimbourg à la résidence St Andrews, siège du gouvernement local.

Je crois farouchement que l'Ecosse doit rester au sein du Royaume-Uni, a souligné le Premier ministre devant des journalistes à l'issue de cette cérémonie. Mais le Royaume-Uni ne peut en aucune façon garder un pays en son sein contre la volonté de son peuple, a-t-il expliqué.

Les Ecossais ont élu un parti qui voulait un référendum. Je crois qu'il faut (les) respecter, a-t-il poursuivi, tout en espérant ardemment que le Royaume-Uni restera uni, car ensemble, nous sommes plus riches, plus forts, plus en sécurité.

Le Premier ministre britannique a également ouvert la porte à l'octroi futur d'une plus grande autonomie à l'Ecosse, si le non à l'indépendance triomphait in fine.

De son côté, Alex Salmond s'est déclaré confiant dans la victoire du oui en 2014, malgré des sondages peu favorables.

Le gouvernement écossais a une vision ambitieuse pour l'Ecosse: un pays européen prospère, qui réussit et qui soit le reflet des valeurs écossaises (...), capable de promouvoir l'équité et la cohésion sociale. Une Ecosse avec une nouvelle place dans le monde, celle d'une nation indépendante, a-t-il fait valoir, lors d'une conférence de presse.

L'Ecosse, rattachée depuis 1707 à la couronne d'Angleterre, jouit depuis 1997 d'une autonomie accrue au sein du Royaume-Uni, qui comprend également l'Angleterre, le pays de Galles et l'Irlande du Nord. Mais Londres a accepté en janvier le principe d'un référendum, sous la pression d'Alex Salmond, sorti renforcé des élections au Parlement régional en mai 2011.

Le Parlement écossais a actuellement des compétences en matière d'éducation, de santé, d'environnement et de justice. Cependant les questions relatives aux affaires étrangères, à l'énergie, à la fiscalité et à la défense restent du ressort de Londres.

Selon un récent sondage, le nombre des partisans de l'indépendance en Ecosse a toutefois reflué ces derniers mois. Aujourd'hui un tiers (28%) des 5,2 millions d'Ecossais souhaitent quitter le giron du Royaume-Uni.

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