Une trentaine de travailleurs ont été embauchés à l'usine Olymel de Saint-Henri récemment, et la société a décidé de ne pas reconstruire son usine de transformation de bacon de Princeville, détruite par un incendie majeur en mai dernier. Selon M. Lacharité, il s'est ainsi créé une place pour la réouverture des installations de Saint-Simon.
«S'ils [les patrons] veulent rouvrir, on va être au rendez-vous. On est prêts à s'asseoir et à négocier», assure-t-il.
En attendant, il se désole du transfert de la production vers d'autres usines, une pratique assez courante pendant les conflits de travail.
Pendant une grève ou un lock-out, le Code du travail interdit l'utilisation de briseurs de grève «dans un établissement». Or, cette disposition est parfois contournée assez facilement en raison du télétravail, observe M. Lacharité. La loi a été sanctionnée en 1977, avant l'utilisation par le grand public d'lnternet et des téléphones cellulaires.
Le cas du Journal de Montréal