Votre portefeuillle
Le PQ veut abolir la taxe santé de 200 $. Pour financer cette promesse, il créerait deux nouveaux paliers d’imposition : un pour les revenus supérieurs à 130 000 $, l’autre pour ceux supérieurs à 250 000 $. Il veut réduire les crédits d’impôt sur les dividendes de moitié et les gains en capitaux seront taxés à 75% plutôt qu’à 50%.
Un gouvernement péquiste abolirait la hausse des frais de scolarité de 82 % sur 7 ans prévue par le gouvernement sortant. Le parti tiendra un sommet pour discuter du financement des universités. En campagne, la chef Pauline Marois a dit que son gouvernement défendrait une indexation des frais de scolarité.
Finances publiques
Si ses prévisions se concrétisent, l’équipe de Pauline Marois atteindrait l’équilibre budgétaire en 2013-2014, comme le prévoit le gouvernement sortant. Le parti limiterait la croissance des dépenses de programme à 2,54 %, plus que les 2 % prévu par le gouvernement sortant. Il évalue ses nouvelles promesses à 992 millions. Il utiliserait immédiatement l’argent du Fonds des générations pour rembourser la dette. Le PQ espère épargner 326 millions par année sur le service de la dette.
Il n’y a pas que l’économie dans la vie
Souverainiste, le PQ laisse son jeu ouvert et souhaite tenir un référendum au « moment jugé opportun ». En attendant, un gouvernement péquiste veut rapatrier des pouvoirs détenus par le fédéral. Le parti s’engage à permettre le référendum d’initiative populaire. Selon ces dispositions, une pétition qui recueille l’appui de 15 % des électeurs (850 000 personnes) déclenchera un référendum, à condition que son objet ne brime pas les droits et libertés de la personne.
PLUS: