L'idée de cette Zone de libre-échange de l'Asie-Pacifique (FTAAP), proposée pour la première fois par le président américain George W. Bush en 2006, a gagné du terrain au sein de l'APEC. Mais certains pays, comme l'Indonésie, restent réticents.
En tant qu'hôte du sommet, le Premier ministre japonais aura à coeur de faire de la réunion un succès, mais son plus grand défi sera peut-être d'apaiser les tensions avec la Chine et la Russie tout en défendant les intérêts de son pays.
Les relations avec Pékin se sont dégradées depuis l'arraisonnement en septembre d'un bateau de pêche chinois par les garde-côtes nippons au large d'îlots de mer de Chine orientale, appelés Diaoyu ou Diaoyutai par les Chinois et Senkaku par les Japonais, qui sont revendiqués par les deux pays.
Et la visite en début de semaine du président russe Dimitri Medvedev dans l'une des quatre îles Kouriles revendiquées par les Japonais -qui les appellent les "Territoires du Nord"-, mais sous contrôle russe, a fortement irrité Tokyo. Le Japon a rappelé son ambassadeur à Moscou pour consultations.