Engagement du G7 pour l'annulation des dettes bilatérales d'Haïti

Publié le 08/02/2010 à 07:31

Engagement du G7 pour l'annulation des dettes bilatérales d'Haïti

Publié le 08/02/2010 à 07:31

Par La Presse Canadienne

Les ministres des Finances du G7 se sont engagés, ce week-end, à annuler les dettes bilatérales d'Haïti que le pays secoué par un violent séisme a contracté auprès d'eux.

PLUS : G7 : pas d'entente sur le système financier

Au terme la rencontre de deux jours qui s'est tenue à Iqaluit, au Nunavut, les ministres ont aussi convenu de faire pression sur d'autres pays et institutions internationales pour qu'ils leurs emboîtent le pas.

Par ailleurs, les ministres ont aussi dit qu'ils étaient déterminés à faire en sorte que les institutions financières assument les coûts de la crise économique qu'ils ont causée.

Ils ont aussi mis en garde les gouvernements, samedi, afin que ceux-ci ne retirent pas trop rapidement leurs mesures d'urgence pour relancer l'économie et qu'ils ne favorisent pas la mise en place d'une réforme bancaire stricte, de peur que ces mesures ne freinent la relance.

Les grands argentiers des sept pays ont soutenu que la reprise économique était belle et bien engagée et qu'elle s'était manifestée plus tôt que prévue. Mais ils ont tenu à souligner que cette dernière demeurait très fragile.

Et c'est pour cette raison qu'il faut faire preuve de prudence lorsque qu'il est question de mettre en place de nouvelles réglementations pour les banques, a indiqué le secrétaire au Trésor américain, Tim Geithner. "Nous allons élaborer le cadre de cette réforme avec un soin particulier et nous allons nous assurer, lorsque nous la mettrons en place, que nous le ferons de manière à ne pas miner la reprise éventuelle", a-t-il précisé.

M. Geithner a pris la parole à plusieurs reprises pour mettre en garde ses vis-à-vis quant à l'adoption de mesures trop sévères à l'endroit du système financier mondial et du système bancaire.

Par exemple, la Grande-Bretagne a mis en place une taxe importante sur les bonis des banquiers et les Etats-Unis ont proposé la mise en place de nouvelles réglementations, notamment, l'interdiction aux banquiers de faire des transactions avec leurs propres actifs. Cette dernière idée a été jugée inutile par certains ministres présents à la rencontre.

Vendredi, l'hôte de la rencontre, le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, a réitéré l'importance de s'entendre sur la mise en place d'une réglementation relativement uniforme dans le domaine bancaire, notant que certaines des propositions n'étaient pas "complètement consistantes".

Mais samedi, le ministre canadien a indiqué que les préoccupations au sujet de la non-compatibilité des approches avaient été dissipées et que les ministres du G7 s'étaient entendus pour s'engager dans une voie commune. L'une de ces mesures étant de s'assurer que le secteur financier payent le prix de toute crise qui serait occasionnée par des pratiques irresponsables ou laxistes de leur part.

"Si les institutions financières ont contribué à la crise économique, alors elles devraient se positionner pour rétablir la situation", a expliqué M. Flaherty.

Le mécanisme pour faire en sorte que les institutions financières soient tenues responsables des malheurs qu'elles causent est étudié par le Fonds monétaire international (FMI).

Les ministres ont convenu qu'ils devaient multiplier les rencontres, et ce, malgré le fait que le G20 risque de leur faire ombrage. Ils se sont entendus pour poursuivre leurs pourparlers en marge de la rencontre du sommet du G20 au printemps.

Les ministres et les banquiers centraux du G7 ont aussi discuté des problèmes d'endettement de certains pays européens, particulièrement ceux de la Grèce et du Portugal.

 

 

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