Il faudra donc accepter de remettre en question "les façons de faire désuètes et inadaptées, mises en place lorsque l'abondance perçue des ressources nous confortait dans un environnement de productivité faible", a martelé Raymond Bachand.
En point de presse, le ministre a assuré qu'il ne s'agissait pas de diminuer drastiquement le nombre de fonctionnaires, mais plutôt de mieux les faire travailler. Il a indiqué que des discussions auraient lieu avec les différents syndicats qui représentent des employés de l'Etat.
Par ailleurs, dans la foulée des scandales financiers de l'été, M. Bachand a lancé un appel à la vigilance aux professionnels du secteur, plus particulièrement les conseillers en placement, les notaires, les avocats, les comptables et les dirigeants d'institutions financières.
Dans l'affaire Earl Jones, un prétendu conseiller administratif accusé d'avoir fraudé des dizaines de petits investisseurs de plusieurs dizaines de millions de dollars, on a reproché à la Banque Royale (TSX:RY) d'avoir mal supervisé le compte en fidéicommis des clients.
Québec doit annoncer cet automne de nouvelles mesures pour mieux encadrer l'industrie financière. Le ministre Bachand a déjà rencontré à ce sujet les dirigeants de l'Autorité des marchés financiers, qui a elle-même sensibilisé
à la question le Barreau du Québec et la Chambre des notaires, entre autres.