Les familles auront droit à un programme d'accès à la propriété.
Mais l'enjeu principal de la prochaine campagne électorale, c'est-à-dire la question qui fera la différence le jour du vote, sera assurément la création d'emplois, selon lui. Le parti qui formera le prochain gouvernement sera donc celui qui sera jugé le plus crédible pour rebâtir une économie menacée par une récession à court terme.
"On est à deux mois d'être officiellement en récession", calcule-t-il, rappelant que le produit intérieur brut (PIB) du Québec est en baisse depuis quatre mois consécutifs déjà.
"Ce n'est quand même pas banal qu'on soit dans une pré-récession alors que l'environnement immédiat ne l'est pas", dit-il, en faisant allusion à l'Ontario qui performe mieux que le Québec.
Référendum
M. Couillard est d'avis que les Québécois ne donneront pas un mandat majoritaire au Parti québécois, car cela aurait pour conséquence de relancer le débat autour de la souveraineté avec la tenue possible d'un référendum.
"Le mouvement souverainiste a d'abord été un atout pour le Québec, qui a d'abord favorisé un essor de l'identité et de la fierté québécoises, mais devient maintenant un facteur de ralentissement, de retard pour le Québec, parce qu'il plonge toujours le Québec régulièrement dans ce débat-là lorsque le PQ est majoritaire", analyse le chef libéral.
Selon lui, les péquistes "ne pourront certainement pas dire à la population qu'ils n'ont pas l'intention de faire un référendum sur l'indépendance" si jamais ils formaient un gouvernement majoritaire.
Il dit avoir hâte d'en découdre sur le terrain avec Pauline Marois et François Legault, alors qu'il vivra sa première campagne électorale dans les habits d'un chef de parti.
Ce sera une "expérience de vie unique", dit celui qui a succédé à Jean Charest, réputé pour ses qualités de "campaigner", en mars dernier.
Loin de le stresser, la perspective d'une campagne électorale hâtive le "stimule énormément", car après coup, il pourra dire: "Je l'ai fait".