Concernant la rémunération, les comparaisons répertoriées par le SFPQ montrent qu’il en coûte presque deux fois plus cher en moyenne pour faire exécuter des tâches récurrentes (et non des projets particuliers nécessitant une expertise de pointe) par les firmes privées plutôt que par les employés du gouvernement. Le recours à la sous-traitance a d’ailleurs explosé, passant de 26% en 1996-1997 à 55% aujourd’hui selon le vérificateur général. Ailleurs au Canada et dans le monde, ce taux varie de 8% à 24%.
Le président du Conseil du trésor a annoncé ce mardi qu’il allait agir sur quatre fronts pour améliorer la gestion des contrats informatiques gouvernementaux : mieux définir les besoins, assurer un meilleur suivi des gestionnaires et du pouvoir politique, s’assurer d’un meilleur contrôle des coûts et favoriser une concurrence plus vive. Aussi, il entend déposer prochainement un plan d’action pour introduire l’utilisation élargie du logiciel libre, une voie que des pays comme la France et le Brésil ont empruntée pour diminuer leurs coûts informatiques.